Si le soir on aime se plonger dans des romans de toutes sortes et partir ainsi soit dans un autre siècle soit dans un autre lieu à la rencontre de personnages de fiction plus authentiques parfois que des personnes réelles, le matin, il s’agit plutôt de trouver des graines pour nourrir la journée à venir. On lit alors des essais, des poèmes, de la philosophie ; on feuillette également des livres avec beaucoup d’images, comme ceux présentant les œuvres de peintres ou des jardins et des maisons d’écrivains.
Depuis plusieurs matins, on passe un instant avec Camus puisqu’on a pu emprunter à la médiathèque un gros album, très lourd : Camus, solitaire et solidaire.
On s’appuie sur Camus depuis de très longues années, comme sur d’autres qui sont forts aussi. Le lire, c’est s’enrichir. Le lire, c’est se recentrer. Le lire, c’est se redresser.
« Je sais maintenant que je vais écrire. (…) Mais moi c’est de mes bonheurs que sortiront mes écrits. Même dans ce qu’ils auront de cruel. Il me faut écrire comme il me faut nager, parce que mon corps l’exige. » (Carnets).
s'appuyer sur ceux qui sont forts
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Lecture du matin : Camus.
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S’appuyer sur ceux qui sont forts : Charlotte Salomon.
Tout en rangeant le bureau enfin terminé, devenu une grande pièce très lumineuse, écouter une belle émission sur Charlotte Salomon.
Charlotte Salomon, ou la vie envers et contre tout.